Déjà que j’ai du mal avec le pseudo #MinouLibre, quand je croise le chemin de gens qui s’imaginent que mes organes génitaux sont en libre service exposés sur un buffet. Voilà affaire d’ #atelierduminou aussi! Il ne manquerait plus qu’on croit qu’il s’agisse d’un atelier de travail où on fabrique des Minous pour le plaisir des bites. Bref!
Je vous explique en 8 mille points, l’idée des #atelierduminou by Tingbo (c’est moi).
- CRÉER UN ESPACE D’ÉCHANGES ENTRE FEMME
Être femme, biologiquement se traduit par l’appareil génital féminin. L’atelier est avant tout pour celles qui portent, sentent et affirment leur féminité.
- PASSER UN MOMENT PRIVILÉGIÉ AVEC NOTRE MINOU
Parce qu’on n’a pas toujours le temps de se poser, penser à notre Minou et être à son écoute. Cet atelier crée le cadre pour retrouver notre Minou intérieur.
- BRISER LES TABOUS AUTOUR DU MINOU
Le tabou est un frein au plaisir sexuel. C’est parce qu’on ne nous permet pas de parler de notre vagin, qu’on ne peut pas parler de nos envies et qu’on est moins exigeante en ce qui concerne notre plaisir.
Fuck tabou !
- RACONTER NOS MINOUS
Nous avons toutes une histoire avec notre vulve, notre vagin ou tout l’appareil génital. Bonne, troublante ou jouissive, notre histoire particulière pourrait réconforter, créer le déclic ou redonner de espoir à celles qui nous ressemblent.
Partager, c’est le début de la sororité. On est solidaire à ce en quoi on s’identifie. Et pour s’identifier à l’autre, il faut connaître son histoire.
- PARTAGER NOS BONS PLANS
Tu fais quoi pour jouir ? Comment tu arrives à te masturber? À imposer ton désir et avoir ton plaisir ? Ehhh ! Pour toi est bien tu ne simules pas. En anal? J’ai peur! Sûr, ça ne fait pas mal? Et comment, quand, avec quoi?
L’idée c’est de nous enrichir mutuellement des expériences des unes et des autres.
On ne peut pas tout dire c’est vrai, mais au nom de la sororité, aidons-nous vivantes. Tous les minous méritent de jouir et bien !
- DÉCOUVRIR DES CHOSES INCROYABLES POUR SORTIR DE LA ROUTINE SEXUELLE
Une chose est sûre, les #atelierduminou se succéderont, mais ne se ressembleront pas. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on ne fera pas que parler.
Danse, massage, pâtisserie coquine, thérapie et compagnie…
Je ne serai pas seule à animer les différents ateliers. Je travaille à vous dégoter de magnifiques gos qui aiment toutes aussi fort les choses du Minou.
Pour le premier atelier, pas de chance, y aura que moi (lol)!
- ÉTOFFER LA BOÎTE À PLAISIRS
Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai une boîte dans laquelle je range mes gadgets érotiques, une autre boîte pour mes préservatifs et un coin dans ma bibliothèque pour mes bookins de sexe.
Dans mon téléphone, j’ai également un coin réservé aux images érotiques que je partage avec mes tendres amants.
Il y aura des gadgets en vente ou a gagner. Des liens ou adresses utiles. Enfin, de quoi pimenter l’affaire.
Attention ! C’est donnant-donnant. De toute façon, je ne sais pas tout.
- CHANGER DE NOS SAMEDIS HABITUELS
D’habitude mes samedis me servent à rattraper du boulot en retard ou participer à des activités sur divers sujets.
C’est vrai qu’il y désormais dans Abidjan le meet-up sexuel de mon amie @femisexniste qui change aussi mes samedis.
Ici c’est autre chose, on fait notre atelier entre fille et puis on va djinzin* sur eux (pour les hétéro) ou sinon, on vient à deux et puis on va se djinzin (pour les homo).
- L’ESPRIT DE L’#ATELIERDUMINOU
L’idée est que ce soit participatif, convivial et gratuit (avec un nombre de places limité).
Celles qui veulent participer sont priées d’envoyer un message WhatsApp au 05 64 17 00 05.
Il faut garder à l’esprit que :
• l’#atelierduminou est un espace féministe inclusif;
• respectueux de toutes les identités ;
• aucune discrimination basée sur l’orientation sexuelle, l’identité, les pratiques sexuelles, la race, la religion ou autre ne sera tolérée ;
• on vient passer du bon temps – rigoler, s’encourager, apprendre ensemble.
Vous savez le pourquoi maintenant. Je vous attends ce samedi 27 novembre, de 10h à 13h, à Maecory, espace Sist’her – pour le comment.
