« Le musée du vagin a reçu sa première plainte. Apparemment, un homme était horrifié de voir un vagin sur un panneau d’affichage et pensait que ce n’était pas quelque chose que les enfants devraient voir. » Voici ce que j’ai lu hier vendredi 02 octobre, sur le compte Instagram du musée du vagin « vagina_museum ».
Mon ressenti sur cette affaire est que, même en 2020 où on parle de plus en plus d’égalité des sexes, d’éducation sexuelle, et autres, certaines personnes préfèrent se conforter dans leur idée que le vagin est quelque chose d’horrible, de moche, de salle, qu’on doit cacher.
Big lol! Tabou mais on bave devant quand c’est exposé dans un magazine pornographique.
Sacré, mais quand on veut on viol les femmes, filles, bébés.
Moche, mais on paye pour en bouffer loin des regards pseudo-moralisateurs.
Mon vagin n’est pas une chose horrible. Mon vagin c’est moi, mon identité, la porte de mon plaisir.
Ce qui est horrible et qui ne devait pas être su et vu des enfants, c’est ce que vous faites endurer à mon doux vagin : viol, mutilation, déni de ma sexualité, féminicide, harcèlement, discrimination. Voici l’horreur !
LA FISTULE OBSTÉTRICALE : TOUTES CONCERNÉES
Pour rappel, le musée du vagin est ouvert depuis novembre 2019, il a été créé par Florence Schechter et est situé à Londres, en Grande Bretagne.