Quand on parle d’égalité de genre ou de sexe, la question de la constitution biologique est brandie comme un carton rouge en plein match de football. On nous jette au visage : « biologiquement, un homme n’est pas une femme, donc y a pas d’égalité, c’est la nature qui le veut ainsi ».
Et on entend les ricanement, suivis du fameux « complémentarité pas égalité ».
Je n’entrerai pas dans la pédagogie de la différence raciale ou la différence avec les personnes en situation de handicap pour expliquer qu’on peut être différente et égale à l’homme.
Restons dans la constitution biologique, parce que l’égalité s’y trouve.
On va opérer un voyage spatio-temporel et retourner dans le ventre de nos mères lorsque nous étions des fœtus d’environ 14 semaines.
La période où le sexe de forme et devient visible.
Avant cette période, l’enfant qui va naître n’est ni fille ni garçon. Il a ce qui s’appelle « le tubercule génital ».
C’est ce tubercule génital qui devient le clitoris chez la fille et la fente se creuse pour former les petites et grandes lèvres de notre jolie vulve.
Chez le garçon, ce même tubercule génital va devenir le pénis puis, le gland et le prépuce vont apparaître.
Explication scientifique – je précise.
Autre fait qui me permet d’affirmer que l’égalité femme/homme est biologique, c’est l’existence des transsexuel.les.
Quand un homme devient une femme, ça m’implique pas qu’on lui a enlevé le pénis, qu’on l’a jeté et qu’on lui a greffé un vagin. Non!
On a simplement transformer l’existent.
En toute honnêteté, je pense qu’on ne peut transformer que ce qui est préalablement disposé à l’être.
Petit exercice de mathématiques pour vous : trouvez le plus grand entre « 2 et deux ».
Et si vous parlez d’égalité à quelqu’un qui vous sort la carte de la biologie, montrez-lui notre joli schéma.
PS : Je vous note la définition du féminisme au cas où…
Le féminisme est un ensemble de mouvements et d’idées philosophiques qui partagent un but commun : définir, promouvoir et atteindre l’égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes.
