Leçons sensuelles

Droit des femmes : De victimes à guerrières, il y’a La Ligue à cœur ouvert…

Réunir en un même lieu 50 femmes déterminées à ne plus être victimes d’un système qui banalise les violences sexuelles et physique. Sortir 50 femmes de leur « zone d’inconfort » pour partager leur douleur et leur bataille. 50 guerrières qui ne seront plus jamais seules, il le fallait.et La Ligue l’a fait, à cœur ouvert… 

 

C’est en collaboration avec l’ONG internationale EngenderHealth que La ligue ivoirienne des Droits des femmes a organisé son action sociale « La Ligue à cœur ouvert : pour qu’elles ne soient plus jamais seules! ».  Action pensée et réalisée par Méganne Boho et sa dynamique équipe d’activistes féministes ivoiriennes. Ce sont 50 femmes et filles, victimes de violences sexuelles et physiques qui se sont retrouvées, samedi 6 juin dernier, à l’espace Seedspace, à Marcory. Une activité riche en émotions. J’ai pu échanger avec des femmes qui ont un calvaire inimaginable avec des hommes violents. Coups, injures, humiliations étaient l’apanage de plusieurs d’entre elles. J’ai goûté à la douleur d’une femme victime d’agression sexuelle qui se bat seule contre le système judiciaire, la famille de l’agresseur et la conscience populaire qui banalisent le viol et l’intégrité du corps de la femme. Je suis tombée en admiration devant un père qui remue ciel et terre pour rétablir la dignité volée de sa fille.

C’est un cœur révolté et choqué qui a pu voir la détermination de ces femmes. Si la hargne de vaincre pouvait se matérialiser, elle aurait 50 visages de femmes fortes. Qui portent l’espoir dans leurs yeux et la distillent par leur parole.

La Ligue à cœur ouvert  n’a pas seulement réunit des guerrières. C’était également l’occasion pour ces 50 femmes de bénéficier gratuitement de consultations juridiques et psychologiques ainsi qu’une séance d’information et de services en santés sexuelles et reproductives . ça a été l’affaire d’organisations partenaires telles que le Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes, la Commission nationale des Droits de l’Homme et l’ONG internationale PSI.

On n’oublie pas les dons en vivres et matériel de protection contre la maladie à coronavirus.

On a aimé!

La mission de la Ligue est de lutter contre les violences sexistes et sexuelles envers les femmes.

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