Ma vie de minou

Il était une fois, deux beaux seins libérés de l’emprise du soutien-gorge…

Si mes seins pouvaient parler, ils me diront certainement de ne pas trop me préoccuper de leurs tailles – formes. Que je fais bien d’être à leur écoute quand ils ont envie de prendre l’air et respirer un sacré bon coup !

Ah mes seins ! Je ne saurais dire si je les ai toujours aimés, si je les ai détestés par moment, ou si j’ai déjà pensé à leur faire changer d’aspect. Une chose est sûre, je me suis toujours sentie mal de les savoir torturés…

Petits nénés deviendront grands…

Je ne me rappelle pas l’âge que j’avais lorsque j’ai eu mon premier soutien-gorge – ce n’était pas un évènement non plus ! Contrairement à la règle générale, je n’ai pas commencé à mettre des soutiens-gorge pour maintenir mon buste ou ‘’empêcher’’ la chute de mes seins. C’était plutôt pour rembourrer ma poitrine et avoir l’air d’une adolescente qui avait passé le cap de la puberté. En tout cas, c’était chouette de sentir une poitrine voluptueuse sous mes vêtements. Très vite, il y a eu cette petite gêne. Cette impression d’être un peu trop serrée dans le dos et qui donne envie de dégrafer le soutif et le foutre n’importe où sauf sur sa poitrine. J’ai très vite fait d’accuser les armatures ou baleines (petits fers qui séparent les bonnets). Résultat, je les retirais dès que je pouvais pour que ma poitrine se sente mieux. Certes, ça a résolu le problème d’inconfort – mais ce n’était qu’à moitié. L’autre moitié du problème, c’était la petite gaine du soutien-gorge. Comment régler ça ?

Et un jour, une femme délivre ses seins…

Je n’ai pas balancé tous mes soutiens-gorges à la poubelle – c’est vrai ! Je n’ai pas non plus arrêté d’acheter des soutifs – ça aussi, c’est vrai. J’ai certains vêtements que je préfère rembourrés au niveau de la poitrine et j’aime trop quand mon tendre amant retire mon soutien-gorge avant de me prendre les seins. Trop bien !

Mon délire, c’est que :

  • Je ne me gêne pas pour dégrafer mon soutien quand je m’y sens un peu à l’étroit – et ce, peu importe l’endroit où je me trouve.
  • Au bureau par exemple, quand l’envie me prend, je file dans les toilettes, je retire mon soutien-gorge et je reviens bosser tranquille ! Pareil quand je suis à une soirée ou autre chose.
  • Quand j’en ai pas envie, je ne mets pas de soutien-gorge, ni de brassière, je laisse mes seins respirer sous mes vêtements. (no bras attitude quoi !)
  • Je me soucie beaucoup plus du confort de ma poitrine pour choisir mes vêtements que de l’aspect de mon buste sous les habits.

Ah les remarques et mon dos…

A Abidjan, pour dire qu’on s’en fout d’une remarque, on dit : « mon dos » ! Il n’y a pas mal de remarques qu’on me fait quand je ne mets pas de soutien-gorge.

  • Une fois au boulot, un collègue a fait une tête de quelqu’un qui a vu un fantôme à la vue de ma poitrine : « Emilie, tu n’as pas mis de soutien ? » – ma réponse : « remets-moi le fichier que je t’ai demandé et ne regarde pas ma poitrine ».

Je ne ressens jamais de gêne vis-à-vis des gens avec mes seins qui pointent sous mon vêtement et chantent leur liberté ! J’ai également une autre réponse, lorsqu’on me demande pourquoi je n’ai pas de soutien-gorge en bas. Je pointe un homme du doigt et je demande : « est-ce qu’il a mis un soutien, lui ? ».

Mon corps est à moi, seul son confort m’importe. Tant pis si ça émoustille un quelconque membre. Je ne suis pas responsable si quelqu’un s’excite devant deux seins posés tranquillement dans un t-shirt. Mes seins à l’air sont à moi, et ça ne te concerne en rien !

Moi et les soutifs, c’est comme avec mes délicieux amants, quand ça ne va pas, je me barre. Et puis, un minou libre est en meilleure compagnie avec des nénés* libérés – non!

Petite note :

Le no bra est un mouvement consistant pour des personnes ayant une poitrine à ne volontairement pas porter de soutien-gorge, pour des raisons de confort ou féministes

La brassière permet le maintien de la poitrine dont elle reporte le poids sur les épaules. À l’inverse du soutien-gorge, la brassière, généralement, ne comporte pas deux bonnets individuels, mais plutôt un bandeau de maintien global.

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