Il y a exactement 10 ans, j’ai vécu mon premier flirt. Depuis, des aventures sérieuses et passagères se sont enchainées au cours de ces années. Des coups de cœurs, des rencontres, des amours. Mais en 10 ans, 9 févriers et en 9 fêtes de Saint Valentin, Tingbo n’a jamais célébré la fête de l’amour avec un amoureux. Je me suis plusieurs fois offert un cadeau à moi-même (lol) ou c’est mon petit frère qui m’a invitée au resto. Le 14 février prochain, il n’y aura pas d’amoureux…
Because my heart is closed – pour cause de rupture !
La vague de tristesse, les larmes, la peur et le doute…
Voilà qui nous emmène à la question qui est : comment je gère cette autre rupture – qui n’est pas la dixième (lol – c’est moins ou c’est plus ? Je sais, vous non !).
J’ai été triste quand mon petit nuage s’est noyé dans mes larmes.
J’ai versé au moins un demi-litre de larme pendant une journée entière. Le jour où un mensonge a détruit la fondation de notre tour d’amour en construction depuis cinq mois. Comme un fœtus, une relation amoureuse a plus de risque d’être avortée au stade embryonnaire. C’est ce qui s’est passé. J’étais triste parce que j’ai donné ce que j’avais à donner pour que ça marche. Je ne suis pas de nature possessive. Je suis plutôt cette femme cérébrale qui peut tout comprendre, sauf qu’on lui fasse croire quelque chose qui n’est pas réel et qu’elle découvre la supercherie. Là, il n’y a plus de retour en arrière possible.
Je préfère me savoir avec un coureur de jupon ou quelqu’un qui me considère comme une option – montre moi qui tu es au fond, si j’aime ton délire, ça roule ! Mais me faire croire que je suis « the one » et qu’après je découvre que c’était du fake, jamais tu ne seras acquitté mon type !
En gros, c’est ce qui s’est passé.
Il y’a eu de la tristesse, des larmes, beaucoup de larmes. De la colère parce que j’avais peur de ce qui allait advenir de moi. Je m’étais tellement attachée à ce lien. Si bien que je ne savais pas si la panthère apprivoisée retrouverait sa nature sauvage ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant ? Pourquoi n’ai-je rien vu arriver ?
J’en parlais et j’en parle toujours avec les membres de mon cercle de confiance. Parler m’aide à remettre de l’ordre et pouvoir garder l’équilibre pour retomber sur mes pattes et rester droite sur mes griffes.
Je te raconte tout et après, tu commentes
Ceci est un bout de conversation que je viens d’avoir avec ma best friend. Celle qui sait tout ce qu’il y a à savoir de Tingbo et qui ne juge pas. C’est surtout ça l’idée. Ne pas juger et en même temps dire les choses de façon crue pour ne pas que je me perde non plus !
« Après notre dernière conversation (toi et moi), le lendemain, je l’ai appelé et je suis allée chez lui. Je ne savais pas trop pourquoi j’y allais vue que la veille, je lui avais dit que c’était terminé pour de bon ! Mais quelque chose me poussait à y aller et j’y suis allée. Une fois chez lui, j’ai remis l’histoire de la soirée sur la table. Il a répété ce que tu sais déjà. Un pointage. Hum ! J’ai demandé s’il comptait la revoir, sa réponse n’était pas convaincante. J’ai demandé avec combien de fille il a un lien à part moi. Il n’a pas voulu répondre sous prétexte qu’il y a des questions auxquelles il ne peut pas répondre. Bref ! Chaque mot qu’il plaçait enfonçait le couteau dans la plaie. J’étais déçue qu’il n’arrive pas à réparer ce qu’il avait brisé. J’étais dans un élan de désespoir. Je voulais tout arranger. Je voulais savoir si je pouvais encore arranger les choses. On s’est lavé.
Et ce n’était RIEN. J’avais l’impression que je m’offrais à un inconnu… Ce n’était pas du regret mais un profond dégoût. Avant j’étais toujours sur un petit nuage quand il me prenait. Mais cette nuit, je me suis sentie dans un trou sombre. Le matin il voulait remettre ça mais c’était au-dessus de mes forces. Mon corps, mon esprit, ne le voulaient pas, ne le voulaient plus. C’était comme s’il s’agissait d’un violeur. Je l’ai laissé partir avant de sortir de chez lui.
C’est clair maintenant dans ma tête, le verre est brisé, on ne peut pas le recoller. Soit on utilise une tasse, ou on prend un autre verre. Je me suis coupé les cheveux. Encore lol ! Le slip que j’avais cette nuit-là, je l’ai jeté.
Je l’ai revu et c’était comme si… Bof je ne sais pas trop. Mais plus de dégoût ou de déception ou même de tristesse. J’espère qu’il s’en remettra aussi.
C’est fini. ».
Et ma sister a répondu ceci…
Effectivement c’est psychologique le sexe. Au moins tu ne ressentiras plus cet espoir de recoller les morceaux. Tu as pris le taureau par les cornes.
Tu as réuuussiiiiii
Je suis fière de toi. Il y a quelques jours tu broyais du noir.
Se lavé : rien à voir avec la douche.
En amour, avant d’aller plus loin, il est impératif de se retourner pour voir si l’autre nous suit. Sinon on risque d’aller loin sans lui.
Eh oui! Merci pour ces mots bien trouvés
C’est toujours comme ça.Quand tout est fini,meme « se laver » ne peut reparer les choses. La « mousse la même ne glisse plus » Je benis Dieu que tu te reconstruise.Je comprends maintenant ton dur caractère. Mais stp ouvre ton coeur. S’il reste fermé ,le ciel risque de te refuser certaines faveurs .Car il travaille avec les coeurs, et avec ceux qui sont ouverts bien-sur!
Oulala! C’est ce que j’appelle dire sans savoir. Si tu posais une question, j’aurai compris. Mais là, tu affirmes que mon cœur est fermé. Ce n’est pas le cas! En même temps, chacun sa conception des choses!
je n’affirme rien,je te donne juste un conseil .juste te dire ,ne laisses pas certaines situations enfermées ton coeur. Car un coeur en joie est un remède pour l’homme.
ais-je vraiment les mots pour te réconforter? non je ne pense pas
mais sache que je suis là et je serai toujours là au besoin. KISS QEENLY