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Projet « Ma Réalité » : L’ONG MESSI sensibilise les futurs agents de santé de l’INFAS

Préserver la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes passe non seulement par la communication parents-enfants, mais aussi et surtout par l’accès aux services. C’est dans cette dynamique que les initiateurs du projet « Ma Réalité » ont tenu une journée de sensibilisation des élèves de l’INFAS, le vendredi 7 mai 2021, au CHU de Treichville. 

 

Dans le cadre de ce projet qui vise à combler le gap entre le respect des droits à la santé sexuelle et reproductive et la réalité du terrain, l’ONG MESSI et l’ASAPSU ont initié une campagne de sensibilisation à l’endroit des étudiants de l’INFAS – futurs agents de santé.

L’idée est de préparer ces futurs professionnel.le.s aux défis qui les attendent. Ils seront des des centres de santé et devront recevoir des jeunes et adolescent.e.s désireux/ses de s’informer sur les SSR/PF et avoir accès à des méthodes contraceptives.

Les centres de santé étant considérés comme les meilleurs endroits pour les jeunes et adolescent.e.s d’avoir des informations fiables, et des agents bienveillants qui contribuent à réduire les risques d’avoir recours des pratiques clandestines et dangereuses.

Pour arriver à rendre plus crédibles les centre de santé dans l’imaginaire des jeunes, il est apparu important pour l’ONG MESSI et l’ASAPSU, de prendre « le mal » à la racine.

  • Créer un cadre d’échange entre les futurs travailleurs sociaux et les agents de santé ;
  • Faire connaître la vraie réalité des jeunes aux élèves de l’INFS et de l’INFAS ;
  • Montrer les avantages d’un bon accueil de l’assistant social ou l’agent de santé.

Au cours de cette journée de sensibilisation, plus de 300 élèves de l’INFAS ont pu se rendre compte des défis qu’iles auront à relever une fois leurs études terminées.

Il est également ressorti que la problématique des SSR/PF est l’affaire de tous : parents, enfants, agents de santé. Tous autant que nous sommes, nous avons la responsabilité d’améliorer la santé sexuelle et reproductive des jeunes, pour réduire la mortalité liée aux pratiques à risque, les IST et MST, voire le Sida et les grossesses non-désirées.

C’était également l’occasion pour faire signer la pétition en faveur de l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes et adolescent.e.s.

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